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contacter l'auteur envoyer à un ami willy ronis, photographe humaniste à ménilmontant quand bettina rheims rencontre des détenues... peinture des lointains au quai branly, un certain goût de l'exotisme pierre de vallombreuse chez les palawan, exposition au musée de l'homme dior par mats gustafson, le top de l'illustration de mode aux éditions rizzoli ma journée à l'hippodrome de vincennes, ébouriffant! les yokan débarquent à paris l'esprit des "diners" américains au bedford juana romani , la muse oubliée le lobster bar, un certain goût de l'amérique à paris la cantine california pour manger comme en amérique en plein paris, coooool ! si t'as pas d'ostéopathe, tu n'es pas "une ", teste le mien , magique ! les douches, un lieu insolite et convivial pour la photographie déjeuner aux chouettes c'est…chouette plaisir corse au coeur du marais carette, place des vosges: le charme discret de la bourgeoisie parisienne mon déjeuner au bistrot de valois, authentique ! mon déjeuner chic sur la terrasse du minipalais enza & famiglia 2: le goût de l'italie au coeur des halles luisa maria, le soleil de naples dans votre assiette l'ébouillanté: une terrasse calme pour grignoter au soleil vintage mais pas bling-bling , mon adresse confidentielle: le cabinet de curieuse idée à la gallery, 50 rue de lille la chambre aux confitures: si tu n'as plus de grand-mère , cette adresse est pour toi ! en mars, si tu ne commences pas l'aquabike c'est que tu n'es pas vraiment parisienne... toujours le printemps, rue vavin 05 juillet 2018 willy ronis, photographe humaniste à ménilmontant voir et revoir les photographies de willy ronis ( 1910/ 2009), c'est replonger dans un certain paris populaire aujourd'hui disparu. c'est au pavillon de baudouin , ce très beau lieu situé à ménilmontant que l'on peut retrouver cette rétrospective intitulée willy ronis par willy ronis. les deux commissaires d'expo gérard uféras et jean-claude gautrand ont réalisé une sélection pertinente qui présente les images iconiques de ronis et des photographies moins connues, puisées dans les archives du fonds ronis ( gérée par la map). © phpb ce parisien, fils d'un photographe de quartier, devient reporter photographe en 1936 et réussit à mener de front commandes et recherches personnelles. il sait capter avec tendresse, la vie ordinaire de ses contemporains, toujours en empathie avec ses sujets. son livre belleville-ménilmontant, paru en 1954, reste son best-seller. outre les 200 tirages exposés, on peut aussi entendre willy ronis dans un long entretien filmé, passionnant. une belle exposition qui permet en même temps une ballade à ménilmontant, dans ce 20 ème arrondissement qui garde malgrè tout, son charme populaire. jusqu'au 29 septembre 2018, 12 rue de ménilmontant , 75020, de 11h à 18h du mardi au samedi. posté par diane poirier à 12:05 - photographie - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : frédérique calandra , gérard uféras , jean-claude gautrand , map , ménilmontant , nathalie maquoi , pavillon carré de baudouin , photographie humaniste , willy ronis 21 février 2018 quand bettina rheims rencontre des détenues... quand la talentueuse bettina rheims rencontre des détenues en 2014, elle leur propose de faire leur portrait dans un studio de prise de vue improvisé dans leur maison d'arrêt. plus d'une cinquantaine de portraits sont ainsi exposés dans la sublime sainte chapelle du château de vincennes. la sélection des clichés, réalisée par l'administration pénitentiaire, est très forte. le contraste entre l'architecture gothique raffinée de la chapelle et l'aspect dépouillé des portraits, est aussi saisissant. bettina rheims a su faire ressentir la personnalité de chacune et réussit à sublimer ses prisonnières alors que le cadrage est pour toutes, identique, frontal , sobre sur un fond neutre. on ressent dans chaque visage la violence latente et la tristesse de ces femmes malheureuses, vivant entre quatre murs et pourtant il y a une certaine sérennité qui se dégage de " ces vies mises en veilleuses " selon robert badinter . une exposition remarquable,aussi inspirée que poignante, à ne pas manquer ! l'occasion également de redécouvrir ce monument historique superbe du château de vincennes . le catalogue édité dans la collection blanche de gallimard, comprenant les textes de bettina rheims, robert badinter et l'historienne nadeije laneyrie-dagen , complète bien la visite et raconte les dessous de ces portraits en milieu carcéral. jusqu'au 30 avril au château de vincennes puis du 1er juin au 4 novembre au château de cadillac en gironde. http://www.chateau-de-vincennes.fr/ http://www.chateau-cadillac.fr/ posté par diane poirier à 18:37 - photographie - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : bettina rheims , château de cadillac , château de vincennes , détenues , gallimard , nadeije laneyrie- dagen , robert badinter 15 février 2018 peinture des lointains au quai branly, un certain goût de l'exotisme ©marc alfred chataud, détail de filles kabyles vers 1850. première exposition du musée du quai branly consacrée à sa collection de peinture. il était temps , en effet, de sortir du purgatoire tous ces artistes partis peindre au xix et xx ième siècles dans les colonies. plus de 200 oeuvres inédites à découvrir ! comme le travail du peintre andré suréda 1926, l'île de djerba . l'artiste avait établi son atelier à alger puis à tlemcen à partir de 1896 mais il voyagea aussi en tunisie, au maroc.. ou encore albert lebourg, prof - aux beaux-arts d'alger vers 1870; le peintre osait déjà cette peinture sur le motif dans les rues d'alger. il rentra en france en 1877, et rejoint le groupe des impressionistes. dans cette europe en pleine expansion coloniale , certains ont cédé à la tentation d'un exotisme surrané, d'autres ont entretenu le rêve d'un orient de luxe et de volupté comme l'artiste marie caire-tonoir et son superbe portrait de femme de biskra ( une oasis en algérie où séjournèrent de nombreux artistes et écrivains vers 1890/ 1900). courts séjours d'artistes partis pour des reportages ou des commandes, ou bien longs périples de plusieurs années ou encore installations définitives dans les colonies, autant de carrières artistiques surprenantes nous sont révélées dans cette exposition d'envergure. alcide liotard, bethsabée, femme malgache 1931 ©jeanne thil, l'oasis de gabès, vers 1950. c'est un foisonnement de toiles, de paysages, de lieux et de parcours d'artistes à découvrir. les toiles sont issues pour la plupart de la collection de l'ancien musée des colonies, édifié porte dorée à paris en 1931 pour la fameuse exposition coloniale. a partir de 1895 nombre d'artistes adhérèrent à la société des peintres orientalistes français, aujourd'hui tombée dans l'oubli. loin des clivages politiques, le temps est venu de réhabiliter le travail de ces peintres voyageurs trop longtemps cachés. bravo à la commissaire d'exposition sarah ligner pour cette sélection originale d'oeuvres méconnues. jusqu'au 6 janvier 2019 http://www.quaibranly.fr/fr/expositions-eveneme posté par diane poirier à 16:52 - peinture - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : albert lebourg , alcide liotard , andré séruda , emme de biskra , jeanne thil , louis tynaire , marie caire-tonoir , musée du quai branly , peinture des lointains , sarah ligner , société des peintres orientalistes français , époque coloniale 06 février 2018 pierre de vallombreuse chez les palawan, exposition au musée de l'homme depuis 1987, le photographe pierre de vallombreuse photographie le peuple palawan, une ethnie qui vit à l'écart du monde contemporain dans une vallée de l'archipel des philippines. en 30 ans, la civilisation a peu à peu pénétrée dans cette petite communauté d'agriculteurs et de chasseurs ceuilleurs isolée. portrait de pierre de vallombreuse ©phpb cette belle exposition de photographies en noir et blanc permet de mesurer l'incursion du monde moderne dans ce petit territoire jusqu'alors préservé. pierre de vallombreuse a su s'intégrer en restant de